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  • Photo du rédacteurPetitsPasduBonheur SG

La culpabilité

Ce qui empoisonne souvent la vie, se résume en ce mot « culpabilité ». Même si elle n’est pas justifiée, il n’est pas facile de s’en défaire, d’autant que pour beaucoup c’est un mécanisme automatique.


La plupart du temps le sentiment de culpabilité vient avec un acte, une pensée, une intention, que l’on a fait qui n’est pas en accord avec nos valeurs, notre nature, bref en désaccord avec notre « moi ». Un sentiment qui mélange la tristesse, la honte, la colère, on se juge soi-même.


Ce sentiment survient dès l’enfance, entre son sentiment de toute puissance et les sentiments parfois ambivalents que l’enfant ressent envers ses parents, mais l’enfant n’est pas encore assez développé pour savoir que ce n’est pas grave.


Cette culpabilité peut évoluer et rester jusqu’à l’âge adulte, entraînant, mal-être, et même parfois des actes d’autopunition ou une névrose d’échec. Quand elle ne devient pas « maladive », la culpabilité est une bonne chose, elle permet de nous responsabiliser, de prendre conscience de nos actes et de développer notre empathie.



Dès que la culpabilité se manifeste par des angoisses, des pensées limitantes, de la tristesse, elle est toxique. On passe d’une culpabilité « émotion » à une culpabilité « jugement ». L’éducation prend aussi une part importante dans ce mécanisme, entre les injonctions parentales et celles de l’école, difficile de résister à ce formatage qui nous incite à être « parfait ».


Quand on culpabilise trop on a tendance à développer une mauvaise estime de soi : « Je suis nulle » « j’arrive jamais à rien » « ça doit venir de moi » « c’est de ma faute, je ne suis pas à la hauteur» …


Comment lutter contre cette petite voix qui nous demande d’être bien sous tous rapports : bien dans son travail sans négliger de prendre du temps pour soi, bien dans son corps se faire plaisir mais faire du sport et ne pas prendre de poids, bien dans ses relations personnelles trouver l’âme soeur sans négliger ses amis, être bien apprêtée mais sans sembler superficielle… Voilà la grande question!


Vous aussi vous passez votre temps à vous excuser? « Pardonnez-moi de vous déranger, mais… » « désolée mais… » d’autant qu’en temps que femme, j’ai l’impression d’être encore plus conditionnée à culpabiliser.


L’important est déjà de différencier le fait de se sentir coupable, du fait d’être coupable. Quand vous commencez à vous sentir coupable, posez vous juste une question : « est-ce que j’ai fait exprès ? », si la réponse est non, alors vous n’aviez pas de mauvaise intention et donc aucune raison de culpabiliser.


Prendre conscience de cette émotion est déjà un premier pas pour l’accepter, l’accueillir. A partir de là, on pourra identifier le schéma mental et de là le modifier pour pouvoir se déprogrammer de cette vilaine habitude, se débarrasser de cette culpabilité toxique, et changer ce schéma limitant en un schéma stimulant et aidant.


Un petit exercice aussi qui peut aider, mettre par écrit tout ce qui peut vous culpabiliser, vos remords, tout ce qui vous préoccupe, vos pensées négatives… N’oubliez aucun détail, et travaillez sur ce qui vous gêne, les “pour” les “contre” face à une prise de décision… Et comme ça, videz votre tête, jetez la lettre, brûlez là , enfermez là, laissez tout cela loin de vous une bonne fois pour toute.


La parole est créatrice mais la pensée aussi, alors si pour remplacer les vieux schémas culpabilisants, on commençait par visualiser une image de soi différente. On peut aussi commencer à poser des actes, comme prendre soin de soi, par exemple qui est souvent associé à de la culpabilité, alors allons y, prenons soin de nous sans culpabilité, faisons nous ce cadeau.

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