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  • Photo du rédacteurPetitsPasduBonheur SG

Changer ses habitudes



Un vaste programme, vous entendrez souvent qu’il ne s’agit que de volonté. Certes ça aide, mais il n’y a pas que ça. Il faut déjà se pencher sur le mécanisme des actions, en prendre conscience, et identifier celles que l’on veut changer.

Si on se penche sur le mécanisme de fonctionnement, c’est un cercle, un signal de départ, une routine, une récompense. Il va déjà falloir réussir à identifier la routine et isoler le signal avant de choisir les stratégies à mettre en place pour changer cette habitude.

Si vous voulez vous penchez sur le sujet, je ne suis pas experte, mais il y a un livre très sympa et assez facile à lire : Le pouvoir des habitudes de Charles Duhigg.

Après dans les stratégies, fixez vous des objectifs réalisables, si vous visez trop haut d’un coup vous pouvez vous démotiver rapidement. On peut signer un contrat avec soi-même, on peut mettre en place des tas de petits objectifs, et un big one comme récompense finale. Un échec ou une rechute est à accepter pour ce que c’est, juste un petit retard dans le plan. Ça permet aussi parfois de remettre les choses en perspective.


Avant d’être une non fumeuse, j’ai essuyé pas mal d’échecs. J’ai essayé différentes motivations, les économies réalisées et les beaux voyages que je pourrais faire, j’ai repris et j’ai voyagé à la roots, je ramenais des cartouches très peu chères. Ma santé, j’ai repris en me disant que mon père fumait devant moi depuis ma naissance, alors j’étais déjà fumeuse passive, et mourir vieille n’est pas un but pour moi. L’odeur… j’ai repris et je ne fumais plus à la maison. Par amour, pour faire plaisir, pour montrer que j’en étais capable… Les raisons ne manquaient pas.

J’avais mal identifié ce qui me ferait vraiment lâcher cette vilaine habitude. Je reprenais souvent après un coup dur, comme une béquille pour m’aider à tenir le choc. Et pourtant je ne fume plus, et je n’ai aucune envie ni intention de reprendre. Il m’a fallu m’entourer de gens motivants et non pas dénigrants, trouver un objectif en accord avec mes valeurs, et ne plus me flageller pour un craquage accidentel, mais le voir comme un plaisir ponctuel et c’est tout, ne plus en faire une habitude.


Pour autant même si j’ai réussi avec une « mauvaise »habitude, j’ai encore des tas de schémas à analyser pour pouvoir les casser et mettre en place de nouvelles habitudes qui me correspondent plus à ce jour. Comme écrire des posts ici, même si j’ai très peu de lecteurs, si ça peut égayer la journée d’une seule personne tant mieux.

Il est temps de prendre une feuille, de lister les habitudes dont vous voulez vous débarrasser, ou au contraire, celle que vous aimeriez ancrer. Et de vous posez pour trouver votre objectif, vos objectifs intermédiaires, les personnes ressources, les différents freins, votre motivation et comment la stimuler, et avant tout ne pas culpabiliser si il y a des jours sans ;) Oui je sais je me répète, mais le plus important reste de faire le mieux que l’on peut à l’instant T.

Il y aura toujours des jours avec moins de motivation, plus de flemmagite aiguë, pas grave, demain ça ira mieux. Et au cas où vous auriez besoin d’en rire un peu, il y a toujours les citations que l’on retrouve sur le net comme sur les réseaux de confidentielles, ce « journal des femmes parfaitement imparfaites » parce nous le sommes toutes un peu.

Mais voilà, pour commencer, allons-y un jour à la fois, comme pour le vélo, le premier coup de pédale est le plus difficile, après avec l’élan, ça va mieux. Et bien là c’est pareil, tous les jours, la nouvelle habitude à ancrer, en se disant aller aujourd’hui par exemple je fais 20 min de méditation, et le lendemain matin on recommence, aujourd’hui je fais… et ainsi de suite, sans se mettre de pression et ça fera comme un effet domino. Au bout d’un certain temps, l’habitude sera prise et ne demandera plus d’effort conscient.

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